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6 févr. 2006

La toxicomanie 2ème volet

Voici donc la seconde partie de ce petit écrit sur la toxicomanie


Après la définition de la drogue, nous allons esayer de comprendre les mécanismes qui amènent à la dépendance, tant sur le point psychique que sur la point physique.


-> Sur le point psychique, il faut savoir que la grande majorité des drogues sont des dérivées de l'opium hormis le cannabis qui lui vient du Chanvre.
--> Tous ces produits agissent de différentes façon sur le psychisme et sont donc appelés substances psycho-actives.
Nous allons aborder 3 produits en particulier, à savoir le Cannabis, la Cocaïne et l'Héroïne.

1- Le Cannabis

Il s'agit d'un dérivé de la plante du Chanvre, il se présente générlement sous trois formes différentes: la résine, l'herbe et l'huile.
Le cannabis est une substance psychoactive ou psychotrope, c'est-à-dire qu'elle affecte l'esprit et la volonté.
Selon le mode de prise, les effets commencent à apparaître à partir de 10 à 20 secondes après l'inhalation, d'une demi-heure à plusieurs heures après l'ingestion.
Physiologiquement, le THC (Tetra-hydro-cannabinol) se fixe dans les tissus graisseux et a une
demi-vie de trois à quatre jours.
Les effets recherchés sont un sentiment de douceur
, de calme intérieur et de bien-être, une tendance à rire, une prise de recul sur l'environnement.
Cependant, ces effets recherchés peuvent aussi traduire un mal-être psychique - parfois insoupçonné - et se transformer en paranoïa, crises d'angoisse, nausées, sentiment d'oppression ; particulièrement si le cannabis est utilisé en combinaison avec l'alcool.
Des doses plus fortes peuvent induire une
augmentation de la perception auditive et visuelle, qui peuvent engendrer des hallucinations et conduire jusqu'au bad trip.
D'une manière générale, les effets varient en intensité et en durée en fonction du mode de prise et du taux de THC ainsi que du sujet et de son état physique.
À court terme, les yeux sont rougis, la bouche est sèche, les battements cardiaques accélèrent, un fréquent sentiment de « fringale » apparaît et des pertes de la mémoire à court terme sont usuels. Il est maintenant scientifiquement prouvé que les troubles de la mémoire disparaissent quelque temps après l'arrêt de la consommation.
À moyen terme, s'installent parfois démotivation, sous-estime de soi, intempérance voire dépression et tendances suicidaires. Il existe une corrélation entre l'usage prolongé du cannabis et
dépression chez certains patients. Différentes études, à la crédibilité variable, suggérent des liens entre schizophrénie et cannabis
Une faible dépendance physique existe mais elle n'est généralement pas perçue comme addictive, du fait du faible taux d'accoutumance. Des cas de dépendance psychologique ont été constatés.
À long terme, même si les effets ont encore besoin d'être étudiés, on cite cependant des affections durables des voies respiratoires - cancer du poumon, gorge, langue - problèmes liés aux produits de coupe présents dans la résine et au principe d'inhalation de fumée, par définition produit de la combustion - suie, cendre - et sa température élevée à son entrée dans les voies respiratoires. La médecine utilise d'ailleurs un procédé de sublimation du THC pour soigner des patients afin qu'ils ne respirent pas de fumée mais juste la vapeur de THC. Il est aussi question d'une baisse de la fécondité chez l'homme et les effets du cannabis sur le fœtus sont à peu près équivalents à ceux du
tabagisme : bébé de petit poids, naissance avant terme.
Aucune surdose due au cannabis n'a été enregistrée en deux millénaires d'histoire médicale et c'est ce qui contribue le plus à sa réputation de « drogue douce ». La dose létale* estimée du cannabis est de 20 000 à 40 000 fois le niveau d'une dose normale. En comparaison, les médicaments les plus prescrits ont une dose létale autour de 10 fois la dose normale


*létale: Adjectif signifiant qui provoque la mort

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