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20 mars 2007

"Injonction thérapeutique", précisons.

Dans le post précédent, j'ai utilisé "injonction thérapeutique" uniquement dans son sens littéral, juste pour dire que nous avions signalé à cette jeune femme qu'elle avait besoin de soins, que nous n'étions pas missionnés ni formés pour ce type de suivi, et que nous ne pouvions pas continuer à l'accompagner si elle ne se soignait pas. Il s'agissait donc d'une exigence de notre part dans le cadre de l'accompagnement éducatif, rien de plus.

Quand on parle d'injonction thérapeutique à proprement dit, on fait référence à un élément de loi datant de 1970, qui correspond à une obligation de soin (examen médical, orientation et suivi thérapeutique) contre une remise de peine, destiné aux usagers de drogues pour leur éviter la réponse répressive et donc des peines plus lourdes. C'est surtout pour mettre en avant la nécessité de soins que l'injonction thérapeutique est préconisée, plus que par conviction de l'efficacité de cette méthode. Effectivement, les détracteurs disent à juste titre qu'on ne peut obliger personne à se soigner!

salut!

Mais comment ça marche pour les délinquants sexuels, dont on dit souvent qu'ils refusent un travail psy en prison pour ne pas être "fichés" par leurs co-détenus? Ne sont-ils jamais soumis à une "injonction thérapeutique"?

Je ne connais rien du sort des délinquants sexuels dans nos maisons d'arrêt. A bon entendeur...

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